Gérer les besoins d’élimination de son bébé est au coeur du soin.
Lorsque nous pensons BÉBÉ en occident, l’image caricaturale serait biberons, couches et dodo dans un lit à barreau. Notre conditionnement est puissant et déconstruire cette image demande un effort considérable. C’est presque tout remettre en question, c’est sortir de sa zone de confort et pratiquer des gestes qu’on n’a nous-mêmes pas vu dans notre famille ou notre entourage. C’est dur de pratiquer l’HNI quand on a eu aucun modèle. En occident, nous avons tous cette image en tête, du bébé bien portant avec sa couche pampers. Or l’utilisation des couches jetables est récente dans les pays industrialisés. (Les couches Pampers sont arrivées sur le marché français en 1978). Mais comment faisions-nous avant?
L’Hygiène Naturelle Infantile est un des termes inventé par Ingrid Bauer. Elle insiste sur le fait que ce n’est pas une méthode coercitive mais une connexion et une communication avec son bébé. Effectivement, en lisant son livre, cette approche me semble être d’une logique implacable. Mettons-nous à la place de nos bébés : être souillé de ses selles et urines n’est pas très agréable. Même si les couches jetables sont de plus en plus absorbantes grâce aux produits chimiques. Je ne veux pas que les mamans qui me lisent culpabilisent. Pour mon premier enfant, je n’avais jamais entendu parler d’HNI et je ne m’étais jamais questionnée à ce sujet. C’est un peu comme l’allaitement, plus on a de personnes autour de nous qui allaitent, plus on a d’information et plus on aura de chance d’allaiter.
Carine Phung, dans son livre, Conseils et astuces pour élever son enfant sans couches ou presque ! décrit l’HNI comme le fait d’apprendre à être à l’écoute des besoins d’élimination de son enfant pour lui offrir la sécurité de grandir en sachant que tous ses besoins, sont écoutés et non pas ignorés ou niés, ce, afin que l’enfant se construise en entier, sans être coupé d’un de ses besoins ni des émotions qui l’accompagnent.
1) La maturation des sphincters est un mythe et votre petit est compétent
Les sphincters urétral et anal sont constitués de muscles lisses qui sont non soumis à une commande volontaire et de muscles striés qui sont eux, contrôlés par la volonté. Nous pouvons visualiser un canal qui s’ouvre et se ferme grâce à nos sphincters volontaires et involontaires.
Le sphinter interne est non volontaire et se relâche avec le pression d’un contenant, soit ici, les urines et les selles. C’est là que nous ressentons cette notion de BESOIN. Le sphincter externe est volontaire. Lorsque nous avons eu le signal que la vessie ou le rectum étaient pleins, l’enfant ou l’adulte se rend aux toilettes pour éliminer.
Le nouveau-né pleure au départ et émetttra des signaux plus élaborés pour communiquer son besoin d’éliminer. Le sphincter externe volontaire se renforcera si l’adulte, en charge du bébé, répond rapidement à ce signal. Le bébé qui porte des couches, tout le temps, de nuit comme de jour, apprendra à ignorer cette sensation de besoin et perdra cette notion de relâchement du sphincter volontaire.
L’HNI permet de faire garder à bébé la conscience de son corps et ses sensations et propose plutôt la détente et le relâchement des sphincters.
En fait, dans la plupart des pays du monde et surtout dans les pays traditionnels, l’HNI est pratiqué, sans même un mot pour la définir tant elle est naturelle. Il est faux de penser que ces muscles sont totalement immatures dès la naissance de l’enfant.
Dans la première moitié du XXème siècle, dans les pays développés, l’organisation de la société se modifie rapidement et s’industrialise. Les bébés sont confiés de plus en plus tôt. De plus en plus de femmes travaillent et l’acquisition de la propreté des bébés est vue comme une corvée. Des méthodes coercitives basées sur la contrainte et l’humiliation force le bébé à être propre vers ses un an. Beaucoup de crèches déshumanisent les enfants. Ils sont attachés sur le pot pendant des heures. Dans les années 1960, des pédiatres américains ont alerté l’opinion publique en dénonçant ce dressage à la propreté ayant des conséquences physiologiques et psychologiques (constipation chronique, énurésie, soumission aux autres…). En laissant son enfant des heures sur le pot, en l’humilliant, parfois le frappant s’il y avait des accidents, les référents de l’enfant n’étaient pas dans la communication bienveillante et voulaient se libérer de la contrainte des couches au plus vite.
La majorité des gens ne connaissent pas le nom de ce pédiatre américain, Thierry Brazelton et de son étude¹ publiée en 1962 mais en revanche, nous avons tous entendu, en occident, que commencer « l’apprentissage de la propreté » trop tôt était dangereux pour le bien-être physique et psychologique de l’enfant. Donc nous avons tous en tête les théories de Brazelton sans savoir d’où elles viennent. Pour Brazelton, trop tôt, signifie que l’enfant ne sais pas encore s’assoir, macher et communiquer verbalement. Si l’on regarde les choses d’un angle positif, Brazelton a permis de sensibiliser les gens sur les dérives des méthodes d’apprentissages de la propreté coercitives, violentes et humilantes et donc de réhumaniser l’enfant. C’est Brazelton qui a introduit cette idée de « maturation des sphincters ». Il a réalisé une étude où il était demandé aux parents de n’effectuer aucun apprentissage de la propreté avant 12 mois. Or, l’HNI montre bien que si l’adulte ne répond pas aux signaux de l’enfant dès les premières semaines, voire mois après sa naissance, l’enfant apprend à ignorer son besoin et sa conscince d’élimination. Comme je l’ai dit plus haut, les couches jetables sont extrêmement absorbantes et l’enfant ne fait plus le lien entre ce qu’il ressent dans son corps et les conséquences.
Brazelton conclut dans son étude que les enfants ne sont vraiment prêts à commencer leur apprentissage de la propreté au plus tôt vers 18 mois. Or, les résultats de l’études ont été orientés. Brazelton était employé par Proctor & Gamble, multinationale américaine qui a créé la marque Pampers. Il a même participé a des spots publicitaires ventant les mérites de la couche jetable Pampers. L’étude de Brazelton était du pain bénit pour le développement de l’entreprise Pampers. De plus, Brazelton a déclaré que les mères ont été libérées de l’apprentissage de la propreté précoce. Brazelton, aurait-il été un féministe avant l’heure? Libérer les femmes de tâches avilissantes étaient à l’ordre du jour. Il fallait libérer les femmes de l’allaitement. Allaiter était ringard. Mieux vaut donner des biberons de lait artificiel! C’était aussi une idée dominante dans les pays occidentaux. En fait, à cette époque la communication bienveillante avec l’enfant n’était pas valorisé. Il fallait que l’enfant soit autonome le plus vite possible. A titre personnelle, je ne vois pas d’opposition entre maternage proximal et féminisme. Avec les travaux récents sur les neurosciences, le grand public comprend à quel point la sécurité affective dès la naissance et même in utero, aura un impact sur sa vie entière. Effectivement, le cerveau humain est un organe qui a besoin d’environ 20 années pour être complètement mâture. Des livres sur l’éducation positive et la parentalité bienveillante deviennent de plus en plus populaires. Je pense, par exemple aux livres d’Isabelle Filliozat. Je constate que dans ma génération, donc des trentenaires, de plus en plus de personnes développent une démarche de reconnexion à leur environnement, à eux-mêmes et aussi avec leurs enfants. Le maternage proximal devient valorisant. On le voit avec un regain pour l’allaitement maternel, le portage du bébé, le co-dodo et l’augmentation des congés parentaux. Je pense que dans quelques années, l’HNI sera une pratique beaucoup plus démocratisée et que les gens écarquilleront moins les yeux lorsqu’on leur parlera de cette méthode de communication sur l’élimination.
¹ Brazelton TB. A child-oriented approach to toilet training. Pediatrics. 1962
2) Les arguments en faveur de l’HNI
L’HNI existe depuis la nuit des temps et est pratiquée dans les pays traditionnels sans difficulté. Est-ce qu’il y a beaucoup de parents dans le monde qui peuvent s’offrir le luxe d’acheter des couches jusqu’au 3 ans de l’enfant? Il y a autant de manières de pratiquer l’Hygiène Naturelle Infantile que de parents qui la pratiquent. Certains parents continuent à utiliser des couches à certains moments de la journée. Et chacun doit y trouver un équilibre et identifier ses propres limites. Si on développe une obcession pour les pipis ou cacas ratés et qu’on commence à stresser, cela va être contre-productif dans sa relation avec le bébé. Car pour que le bébé soit à l’écoute de ses sensations, signale son besoin et relâche ses sphincters, il faut aussi que nous, parents ou référents de l’enfant, soyons dans le lâcher-prise.
Lorsque nous portons le bébé, en soulevant ses jambes, pour qu’il élimine ou que nous le mettons sur un pot, il est dans une position physiologique, accroupie et cela permet la bonne vidange de la vessie et du rectum. Donc nous constatons, moins de problème de constipation et d’infections urinaires chez des bébés pour qui on propose une position physiologique pour éliminer. Concernant l’adulte, les toilettes à la turque permettent d’adopter une position parfaitement physiologique. Malheureusement, en occident, ce genre de toilettes est désuet. Afin de se rapprocher de cette position physiologique accroupie, nous pouvons mettre une marche devant les toilettes.
Le bébé sans couches apprécie sa liberté de mouvement. Soit il est nu, porte une culotte ou des pantalons en coton. Ainsi les parties intimes respirent ! Le bébé, sans couches, n’aura pas d’érythèmes fessiers car ceux-ci sont favorisés par les produits chimiques présents dans les couches, l’humidité et la chaleur. Nous n’avons plus besoin d’utiliser de crème au quotidien. Le bébé s’approprie son corps plus rapidement et ses parties génitales sont accessibles à la découverte.
Le respect pour l’environnement et l’économie financière sont des arguments en faveur de l’HNI. Les discussions sur l’écologie sont omniprésentes dans les médias. Nous atteignons un stade d’urgence climatique. Comment être un parent écolo? L’HNI détrône les couches lavables. Si on n’utilise pas de couches, Nous n’avons pas de poubelles ou pas de lessive, il n’y a pas d’impact environnemental lié à la production des couches lavables ou jetables. De plus, nous n’avons pas besoin de crème ou de lingette. En chiffre, pour un seul enfant utilisant 6000 couches jetables entre 0 et 2 ans et demi, il faut utiliser 67 Kgs de pétrole brut, 4-5 arbres et le traitement d’1 tonne de déchet se décomposant entre 200 et 500 ans.
L’argument sanitaire est aussi de taille sachant que les couches jetables contiennent toutes des produits chimiques. La peau est en contact de nombreuses heures avec ces substances chimiques et nous pouvons nous poser légitimement la question de la quantité de substances absorbées par les muqueuses de l’intestin. Une étude², publiée en 2001 a même montré un risque de stérilité plus élevé chez les petits garçons ayant porté des couches jetables car leurs testicules seraient confrontées à une température trop élevée. Cette étude préconise d’opter, en cas de fièvre, pour le sans couche ou de préférer les couches lavables aux jetables.
La créatrice du centre d’éducation périnatale de Moscou, Zhanna Vladimirovna Tsaregradskaya explique le lien entre l’épanouissement dans la sexualité et cette capacité à bien relâcher et contracter les sphincters. Elle préconise donc la pratique de l’HNI. Vers 3-4 mois, le bébé découvre son corps, ses pieds, ses mains mais aussi ses parties génitales. Mais lorsque le bébé porte une couche presque 24h/24h, il n’a pas accès à cette partie du corps et cela laissera une trace dans son cerveau à vie. Chez les bébés portant des couches en permanence, elle souligne le problème que la vessie est freinée dans sa croissance et qu’un enfant de 1 an aurait une vessie de la taille d’un nouveau-né.
Des études plus récentes remettent en question les méthodes actuelles d’entraînement à la propreté (inspirées de Brazelton). Lors d’un apprentissage classique du pot après 24 mois, le petit a été habitué à faire ses besoins sans contrôle dans ses couches depuis sa naissance et soudainement, on lui demande de contrôler ses sphincters. Il va être plutôt dans la contraction, la retenue et le stress d’avoir un accident que dans la communication pour signaler son besoin, la détente et le relâchement comme le préconisent les principes de l’HNI. Le bambin doit réapprendre à être à l’écoute de son corps et identifier ses besoins. Alors qu’à cet âge là, il est captivé par son environnement et son entourage, développe la langue et les intéractions sociales et montrent parfois peu d’intérêt au pot, ce qui peut créer de l’énervement chez les parents. Une étude³ belge a montré que plus les enfants commencaient tôt et mieux ils contrôlaient leur vessie.
Sarah Buckley, médecin généraliste néo-zélandaise a dit lors d’une interview que « tous les bébés mammifères ont un mécanisme inné qui leur permet de s’occuper de leurs excrétions et les bébés humains ne dérogent pas à la règle. » Je pense qu’on a tendance à vouloir oublier notre côté animal que ce soit dans le déroulement de l’accouchement et le parentage.
L’avantage de l’HNI est la proximité, le respect et la communication bienveillante entre le bébé et ses parents. Le bébé est d’emblée considéré comme une personne. Il communique, non verbalement, par des sons, des gestes et des mouvements et ses besoins sont pris au sérieux. Cela demande une vigilance plus accrue des parents qui doivent apprendre avec leur bébé un nouveau langage. Mais c’est vraiment valorisant d’instaurer cette communication positive et de voir que notre bébé est déjà plein de compétences.
² C.J. Partsch, M. Aukamp, W.G. Sippel, Scrotal temperature is increased in disposable plastic Lined Nappies, Londres, Archives of Disease in Childhood, 2001, Vol. 83, p. 464-468
³ Bakker E., Wyndaele JJ, « Changes in the toilet training of children during the last 60 years : the cause of an increase in lower urinary tract dysfunction ? », BJU Int. 2000, n°86, p.248-252.
3) Et dans le monde, comment pratique t-on l’HNI?
En Chine, l’HNI est une pratique normale dans toutes les classes sociales, à la ville, comme à la campagne. Pampers a quand même essayé de développer son marché dès 1998. Heureusement, l’utilisation de couches jetables reste une pratique marginale. Cela aurait été désastreux pour l’environnement et triste car cette pratique ancestrale se transmet de génération en génération si naturellement. Les bébés et bambins sont habillés avec ce fameux pantalon traditionnel fendu à l’entre-jambe. Son nom est le Kaidangku.
© Photo : Justine Michel-Paulsen
En Inde, les bébés n’ont pas de couches non plus. Dès le réveil du matin, le bébé est positionné sur un petit pot, jambes tendues et buste penché en avant sur ses jambes. Apparemment, le bébé élimine toutes les selles de la journée. Puis, pour les pipis, les pantalons sont changés aussitôt qu’ils sont mouillés.
En Afrique de l’Ouest, le maternage proximal est à l’honneur et le « village » est là pour accompagner les jeunes parents. Le soin et l’éducation de l’enfant concernent tout le monde. Au Sénégal, par exemple, dans les villages pauvres, la mère creuse un trou dans le sable ou la terre, étend ses jambes de sorte à ce que le trou soit au niveau de ses chevilles et elle positionne le bébé, assis, les jambes écartées. En même temps, elle produit un son particulier signalant au bébé qu’il peut relâcher ses sphincters. Les gens ayant plus de moyens et des toilettes à disposition récoltent les déjections du bébé dans un pot et les évacuent dans les toilettes. Les bébés sont beaucoup portés dans les pagnes, ne portent jamais de couches, dorment la nuit avec les parents et sont allaités. Les bébés ne sont jamais seuls. Les petits enfants peuvent rester nus une bonne partie de la journée et souvent la nuit. Au Mali, les pratiques ressemblent à celles du Sénégal. En Mauritanie, les enfants, dans les campements du désert sont laissés nus la plupart du temps et font leurs besoins partout. L’air est sec et le sol est sableux. On voit ici que l’enfant n’est pas accompagné à faire ses besoins dans un lieu particulier, il a envie, il fait. Par contre, l’enfant ne porte pas de couches, donc il fait certainement le lien entre le besoin d’éliminer, ses sensations et les conséquences. Au Burkina Faso, les mamans élaborent des couches lavables avec des vieux pagnes pliés. Les bébés font quand ils ont besoin et même s’ils sont sur les genoux de leurs mamans qui ne sont apparemment pas gênées par l’humidité puisque les vêtements sèchent vite avec la chaleur.
Aux Etats-Unis, l’HNI, communément appelée « Elimination Communication » est connue du grand public. Des magasins vendent des accessoires pour l’HNI et des associations défendent cette pratique. Les livres de Laurie Boucke, Infant Potty training et celui d’Ingrid Bauer, Diaper Free! The Gentle Wisdom of Natural Infant Hygiene ont aidé à populariser l’HNI. DiaperFreeBaby est une association composée d’animateurs qui organisent des ateliers d’information, répondent aux questions des parents, mettent des familles en contact et écrivent des dépliants pour promouvoir l’HNI. Les professionnels de santé semblent aussi familier de cette approche.
Les Inuits, portaient leurs bébés nus sur le dos avec le porte-bébé traditionnel. Ils utilisaient des peaux de bête et certaines plantes pour absorber les éventuelles fuites. À la manière dont le bébé bougeait ses jambes dans le porte-bébé, la maman reconnaissait le signal et avait le temps de libérer le bébé du porte bébé pour l’aider à éliminer dans la nature ou un réceptacle. La colonisation des Inuits par les européens a bouleversé leurs pratiques culturelles. Ils sont, pour la plupart, devenus sédentaires mais sont réputés pour pratiquer malgré tout l’HNI avec le confort moderne.
En Australie, la pratique de l’HNI est aussi connue du fait de la facilité d’accès des ouvrages anglophones à ce sujet. En revanche, nous avons peu d’information concernant les autraliens aborigènes dans la manière dont ils géraient le besoin d’élimination.
En Russie, l’HNI est pratiquée de manière assez différentes selon les régions. En Sibérie, les bébés portent des pantalons fendus à l’entre-jambe comme on le voit en Chine.
En Angleterre, l’HNI est connue grâce aux nombreux livres et sites web écrits en anglais. Dans les grandes villes, des ateliers sur l’HNI et des groupes de soutien sont organisés.
En Allemagne, l’HNI est plus connue qu’en France. La prise d’un long congé parental est encouragé par la société, le maternage proximal est vu positivement, comme l’allaitement, le portage, le co-dodo et l’HNI. Des ateliers Windelfrei sont organisés dans des centres périnataux, par des sages-femmes ou des spécialistes de la périnatalité. En réalité, ce n’est pas la majorité des parents qui pratiquent l’HNI mais le sujet ne leur est souvent pas inconnu. L’utilisation des couches lavables est assez populaire ici et est parfois complétée avec la pratique de l’HNI. Le livre de Lini Lindmayer, publié en 2009, Windelfrei ? So geht’s ! Natürliche Säuglingspflege – Begleiten der frühkindlichen Entwicklung durch Kommunikation und Körperkontakt est un livre de référence en Allemagne.
En France, l’HNI est loin d’être connue du grand public. Le livre de Carine Phung, Conseils et astuces pour élever son enfant sans couches ou presque ! est une référence. Natacha Guillaume a créé un blog francophone dédié à l’HNI, Heureux sans couches. Et des pages facebook sur le sujet se multiplient. En France, je constate depuis quelques années un tournant concernant le parentage. Les parents revendiquent d’être davantage acteur dans leur parentalité. J’ai bon espoir que l’HNI se popularise.
J’espère que cet article vous aura convaincu des bienfaits de l’HNI. J’espère aussi avoir réussi à semer quelques graines dans vos esprits. Plus vous en entendrez parler et plus vous verrez les parents pratiquer et plus vous aurez peut-être, un jour, l’envie de vous lancer dans cette merveilleuse aventure. Dans un prochain article, sur le sujet de l’HNI, j’aborderai avec plus de détails les astuces pour pratiquer l’HNI au quotidien.
Laura, sage-femme
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